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Prince Emrah ▬ Jeunesse et joie

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Emrah Vessalius
Emrah Vessalius
Messages : 9
Avatar : Aladdin – Magi
Double-compte : Yoite



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MessageSujet: Prince Emrah ▬ Jeunesse et joie Prince Emrah ▬ Jeunesse et joie EmptyLun 1 Mai - 14:05


Emrah Vessalius

« Viens ! Nous allons explorer le monde ! »


x Généralités

Nom : Vessalius.
Prénom : Emrah.
Surnom : Le prince du Sud.
Age : 11 ans.
Genre : Masculin.
Origine : Né au Centre, élevé au Sud jusqu’à ses 9 ans.
Groupe : La Cour.
Profession : Prince, petit-fils du Roi Herthor.
Situation : Désintéressé des amours pour l’instant.
Pouvoir : Future jeunesse éternelle.
Avatar : Aladdin – Magi


Vous sentez-vous bien en Kielorh ?
Nul doute sur la question. Le jeune prince aime son pays. Il l’admire des fenêtres du palais et voudrait l’explorer de toute part. Mais hélas, on le restreint. On l’empêche d’aller plus loin que la ville… Pour sa propre sécurité, selon les dires…

Avez-vous un avis sur le Roi ?
Personnage mystérieux qu’est le Roi aux yeux du jeune prince… Tous en parlent autour de lui. Les membres de sa famille vantent tant ses qualités, sa puissance, ses talents, sa majesté, et pourtant Emrah n’a que très rarement approché son royal grand-père. Il n’apparaît que peu souvent pour voir sa descendance… Les seules fois où le prince réussit à avoir une conversation plus ou moins longue avec lui sont celles où il tient compagnie à sa tante Mahina… Avec elle, le Roi lui semble d’un coup plus accessible, souriant et bienveillant…

Et sur les différents Clans ?
Question compliquée pour cet enfant… A vrai dire, il ne connait que le Clan du Dragon et le Clan du Loup… Et même s’il n’en parle pas beaucoup, ses avis sur ceux-ci ne sont pas vraiment bons. Le Clan du Dragon ? Ennuyant. Ses cousins, ses oncles et tantes, ses "mères" qui s’enferment dans leur palais sans connaître le monde extérieur… Il voudrait les traîner dans les rues, leur montrer les merveilles des villes et les gens qu’on y rencontre, mais tous ne sont pas aussi intéressés que lui par le reste du monde. Le jeune prince trouve ainsi sa famille un peu décevante… Mais ce n’est pas pour autant qu’il les hait. Il les trouve juste parfois… ennuyants.
Quant au Clan du Loup, là il est certain qu’il ne les aime pas. Il se souvient de certaines rues de Nox, de la Meute qui s’en prenait à ses anciens amis, de la pauvreté qui empêchaient certaines personnes de vivre… Et à qui la faute, si le peuple du Sud est si pauvre ? Pour le jeune prince, la réponse est logique. Ce sont les Loups, bien évidemment… Même si depuis quelques temps, ils ont changé de Chef, Emrah se méfie d’eux plus que de n’importe qui… A vrai dire, il s’inquiète pour ses anciens amis.


Que pensez-vous des Maudits et de leurs conditions de vie ?
Il ne s’est jamais vraiment préoccupé de cette question… Mais à force d’entendre l’histoire de la cité de Shao, brûlée par les flammes et saccagée par un seul homme, il faut bien avouer que les Maudits l’effraient un peu… Juste un peu.

Est-ce que les esprits vous font peur ? Craignez-vous que les démons reviennent si le Roi n’était plus ?
Les esprits, il n’en a pas croisé beaucoup dans sa vie. Quelques un, mais sans plus. Et il faut dire qu’il les trouve intrigants à un point où ils en deviennent effrayants en même temps… Mais pour ce qui est de l’éventuelle mort du Roi et du possible retour des démons, le jeune prince n’y a jamais songé…

Et comment se présente votre foi envers le Ciel et les divinités ? Aimez-vous les dieux ?
Le jeune prince Emrah aime les dieux comme on le lui a appris à le faire. Il suit la foi de ses parents et de sa famille envers le Ciel.

D’après vous, y aurait-il des choses à changer dans ce pays ?
Sans doute ? Emrah n’est pas sûr… Si oui, le prince n’a aucune idée de comment changer les choses…


x Le prince et la belle


Il était une fois un prince courageux et vaillant rêvant d’aventure. Depuis son palais, il rêvait d’explorer le monde, de découvrir les horizons de son pays et de vivre une palpitante épopée. Sans demander l’autorisation du Roi, il partit de la capitale, laissant derrière lui une lettre annonçant son départ. Sans qu’il ne révélât son identité, il traversa la mer, rencontra les artistes venus de l’Ouest, s’intéressa aux armes du Nord et aux connaissances de l’Est… Mais ce fut au Sud qu’il comprit ce qu’était la beauté. Chez un riche marchant vivant dans la grande ville de Nox, il trouva la plus belle créature qu’il n’eut jamais rencontrée.

Parée d’or, la belle jeune fille avec ses yeux noirs ensorceleurs, ses courbes que ses habits de soie laissaient suggérer, sa voix enchanteresse et claire eut bien vite fait de lui voler son cœur. Le prince eut pour certitude d’avoir trouvé sa dulcinée. Il souhaita l’épouser, demanda la main de sa bien-aimée à son père, mais celui-ci lui refusa. Même s’il disait être prince, le marchant ne voulait le croire. Depuis qu’il avait quitté la Cour, le jeune homme avait perdu l’argent qu’il avait à son départ. Ses habits n’avaient pas le faste de ceux d’un prince, et son long voyage lui avait fait perdre ses manières apprises à la Cour. Pris de chagrin, il retrouva sa belle un soir. La jeune femme, avant de commencer leurs doux ébats, lui déclara : « Si tu dis vrai, et que tu es réellement un prince, enlève-moi… Je t’aimerai plus que tu ne puisses l’espérer. Mais s’il te plaît, fais-moi quitter ma prison dorée… »

Alors, le prince s’exécuta. Il vola la fille à son père, l’emmena avec lui pour traverser les mers. Heureuse, la belle goûtait à sa nouvelle liberté, mais bien vite, elle montra tout d’un coup des signes de mauvaise santé. Pris de panique, le prince décida de trouver secours auprès du Roi son père. Il retourna aux portes du palais, et se fit reconnaître par les membres de sa fratrie. « Notre frère ! Où étiez-vous donc passé durant toutes ces années ? Qui est cette belle jeune fille qui est à vos côtés ? Est-elle une nouvelle prétendante à notre père ? » Les interrogations fusaient, mais le prince les ignoraient, il se contenta de vouloir montrer sa nouvelle fiancée à son père, et de lui implorer de lui donner les soins nécessaires. Le Roi qui eut vent du retour de l’un de ses fils autorisa la jeune fille à rester, sans pour autant descendre pour accueillir son enfant. Rassuré, le prince appela un médecin pour sa bien-aimée… Il apprit ainsi qu’en réalité, sa dulcinée n’avait rien d’une maladie et que ses maux étaient d’une nature tout autre… La belle attendait la venue d’un enfant.


Mélange entre joie et affolement. Le prince était plus qu’heureux de cette nouvelle, mais il n’était toujours pas marié à son aimée. La naissance de cet enfant ferait scandale à la Cour s’il ne l’épousait pas rapidement. Avec précipitation, on organisa des noces. Il fut décidé qu’elles se dérouleraient au sein même du palais. Pour la forme, on invita même la famille et le père de la future épouse. Maintenant qu’il existait une preuve irrévocable que son futur gendre était de sang royal, on espérait maintenant qu’il accepterait enfin ce mariage. Un mois plus tard eurent lieu les épousailles. Evènement de pur bonheur pour le prince et sa nouvelle femme. La musique résonnait et faisait danser les cœurs, les plats foisonnaient et ravissaient les papilles, et l’or scintillait sur les mariés, ils brillaient de mille feux en même temps que leurs sourires radieux. Tout aurait pu être parfait s’il n’y avait pas cette petite part d’ombre. Hélas, de la famille de la mariée ne vint que la mère, et elle apportait avec elle de bien mauvaises nouvelles qui tourmentèrent les pensées de sa fille : « Mon enfant, depuis que tu es partie, ton père s’afflige ! Il craint pour ta vie à un point où il en est devenu malade d’inquiétude ! Sa santé est tellement mauvaise qu’il ne supporterait pas de faire le voyage jusqu’à ce mariage… Il s’en veut, ma fille, pour t’avoir fait quitter notre demeure… »
La belle s’inquiéta alors pour son père. Mais cela n’empêcha pas les festivités de continuer. La jeune femme se contentait de songer à son époux et son bébé qui attendait sagement sa venue au monde sous son nombril.

Quelques mois plus tard, l’enfant naquit le jour du solstice d’été… On raconte que le soleil rayonnait et que les oiseaux chantaient pour la venue au monde du petit-fils du Roi. Le garçon fut baptisé Emrah, celui qui danse et chante, en espérant qu’il aurait la gaieté des oiseaux qui gazouillaient leurs mélodies. On applaudit l’évènement. Les princes et princesses félicitaient le père et la mère, et se ravissaient devant la venue de leur nouveau neveu. Encore une fois s’agrandissait la Cour et le Clan du Dragon. Comme ses autres cousins, on choya le nouveau-né. Le Roi descendit même de son aile pour l’accueillir. Il lui offrit la bénédiction du Ciel avant de repartir pour ses hautes responsabilités. Un avenir radieux s’annonçait pour cet enfant. On était certain qu’il ne manquerait de rien et qu’il serait aimé, non seulement de ses parents, mais par tout le palais.

Mais la belle du Sud s’inquiétait pour la santé de son père. La culpabilité d’avoir fui et de lui avoir causé sa maladie la hantait. De plus, elle ne pouvait nier que les terres du Sud lui manquaient. Prise de mélancolie, elle alla voir son mari. Son enfant chéri dans les bras, elle lui demanda : « Mon époux, le Sud et ses terres me manquent. Toi qui m’as enlevé à mon père, puisque je t’en avais donné l’ordre, autorise-moi à te quitter et à aller le voir le temps que sa santé s’améliore. Je ne pourrai supporter d’être coupable de sa mort… » Le prince regarda son épouse, il caressa son visage puis celui de son fils avec amour. « Je ne te laisserai pas me quittée, ma bien-aimée. Si tu veux partir du palais, alors soit, je te suivrai auprès de ton père. Ensemble allons vivre sur les terres de ton enfance. Notre fils apprendra peut-être bien plus sur le monde là-bas qu’entre les murs de la Cour. » Ainsi, le prince quitta encore une fois son palais. Cette fois accompagné de sa femme et de son enfant, il partit établir sa propre famille par-delà la Région Centre. Et c’est seulement à partir de ce moment que commence notre véritable histoire ; celle du prince du Sud Emrah, enfant joyeux et plein d’espoir…

***

x Mille et une nuits


Le soleil s’est couché sur la ville de Nox. Et pourtant, l’enfant veille. Il a toujours eu cette crainte du noir, de l’obscurité totale. Nerveux, il s’agite dans ses draps et son lit à baldaquin. Trop grande cette chambre pour ce modeste corps. Il se sent insignifiant dans l’immensité de la salle. Il jette des coups d’œil aux ombres qui l’entourent, il imagine des formes, des monstres, des fantômes, puis secoue la tête vigoureusement. Tu es trop grand pour avoir peur de ce genre de chose ! Et pourtant, il craint toujours de se faire happé par les ténèbres, qu’elles l’emprisonnent, l’étouffent, le transforment… En quoi ? Le garçon ne le sait pas trop… Peut-être redoute-t-il de se faire corrompre le cœur. Peut-être est-il effrayé à l’idée de ne plus savoir ce qu’est la lumière…

Il ferme les yeux, essaie d’ignorer le noir et sa menace. Mais rien à faire, le sommeil ne vient pas. Il se redresse alors au milieu de son lit, défie du regard les ténèbres qui l’entourent, sans pour autant parvenir à se détendre parfaitement. Pris d’un élan de courage, il s’extirpe de ses couvertures, pose ses pieds nus au sol, et s’avance prudemment dans l’obscurité. Rien. Il n’y a aucun danger… Il sait où il va. Son objectif n’est pas si loin à atteindre… Il tend les bras en face de lui et sent soudain la texture du tissu entre ses doigts. Parfait, c’était ce qu’il cherchait. Dans un geste brusque et assuré, il tire les rideaux qui cachaient les fenêtres qui donnent sur la ville. La chambre s’illumine. Peut-être peu par rapport à la lueur du jour, mais assez pour l’éblouir. La lune et les étoiles suffisent à faire taire sa peur des ombres. Sous ses yeux s’étalent les lumières de Nox.

Le garçon admire. Il se penche au bord du vide en sentant la douce brise de la nuit lui effleurer la peau et lui agiter les cheveux. Un peu plus et il tomberait. Ce vent léger lui semble si parfait pour s’envoler, parcourir les toits de la cité et voyager au-delà des déserts. Mais le garçon sait qu’il n’est pas un oiseau. Même s’il rêve de franchir les murs de la ville à coup de battements d’aile, les remparts sont bien trop hauts pour son corps d’enfant.
Alors, le garçon rêve. Un jour, je parcourrai le monde…


x Liberté


La curiosité. Connaître tout en ce monde, chaque endroit, chaque personne, chaque manière de vivre. C’est ce que voulait le prince Emrah. Poser des questions, se répondre tout seul parfois, s’interroger sur tout et n’importe quoi… La curiosité imprègne l’enfant comme une seconde essence de lui-même. Je veux tout savoir ! Et pourtant, le garçon n’est point un élève assidu. Son esprit se disperse bien souvent. Se concentrer sur une seule chose l’épuise et le fatigue. Son regard est bien trop fébrile. Quelques secondes suffisent pour que d’un coup, autre chose attire toute son attention. A vrai dire, il recherche sans cesse la nouveauté, les nouvelles expériences. Les cours trop longs de son précepteur l’ennuient. Il n’a jamais été doué pour lire des encyclopédies. Au lieu de se cloîtrer aux études, il préfère vivre ce que racontent ses livres. Alors, l’enfant s’est échappé plusieurs fois de sa tour d’ivoire où ses parents le chérissaient comme leur bien le plus précieux. A à peine huit ans, il a contourné pour la première fois la vigilance des adultes. Il est descendu plusieurs fois dans la cité de Nox.

Comme il aimait découvrir la ville ! Il avait l’impression que son monde s’agrandissait à chaque fois qu’il explorait les ruelles, qu’il rencontrait des gens de toutes sortes et de tous horizons. Nox est une ville où se rencontrent les voyageurs du désert, mais aussi ceux des autres Régions qui viennent faire leur commerce. Il en apprenait de plus en plus sur le monde qui l’entourait, et sa curiosité augmentait… Kielorh est après tout si grand… Il y avait tant de choses qu’il voulait voir de ses propres yeux.

Néanmoins, ces escapades permirent aussi au jeune prince de se rendre compte de la différence qu’il existait entre les Hommes. Alors qu’il se reposait dans un lit bien trop grand pour lui, d’autres dormaient à plusieurs dans une même petite salle, si ce n’était pas à même le sol des rues… Le prince rencontra le bas peuple et les mendiants. Il eut pitié de l’état de certains, de leurs yeux éteints sans aucun espoir de vivre. Il pleura aussi en voyant des adultes se lamenter de la mort de leurs enfants due à la famine. Il sourit toutefois, admiratif, lorsqu’il vit des gens rire alors que leurs conditions de vie étaient à plaindre. Il festoya avec la foule les fêtes de la ville en l’honneur du Ciel. Les émotions qu’il observait, il pouvait les comprendre aussi bien que s’il les avait ressentis lui-même. La souffrance des autres lui faisait mal, comme leurs sourires sur leurs visages lui donnaient de la joie. Il les trouvait tous – enfants, adultes, marchants, mendiants – si admirables et différents de ce qu’il avait l’habitude de voir… Bientôt, Emrah se lia d’amitié avec des "roturiers". Il aimait partager avec eux, les faire rire, écouter leurs histoires, et était toujours fasciné quand ils lui montraient des parties de la ville… A aucun d’entre eux toutefois il ne parla de son sang royal, même si certains devaient se douter qu’il ne venait pas d’une famille comme les autres. Il n’y pensa pas. S’il avait réfléchi, il leur aurait ouvert les portes de sa demeure, il les aurait tous accueillis chez lui avec candeur. Mais il ne comprenait pas l’intérêt de vivre dans un palais quand on pouvait vivre libre dehors et explorer le monde.


x Le prisonnier


Mais il y a toujours un moment où le prince Emrah se fait reconnaître par la garde personnelle de son grand-père maternel. On le rattrape alors pour le trainer de force jusqu’à sa maison. Le père et la mère qui se sont fait un sang d’encre durant toute sa disparition lui font les plus grands sermons. Son vieux grand-père arrive alors et s’ajoute aux réprimandes. Il met en avant le danger des rues, les risques qu’il aurait pu avoir à se faire attaquer par un voyou, ou pire, être enlevé par des marchands d’enfants ! Les adultes décident alors de punir leur fils. Ils l’enferment plusieurs fois dans ses appartements et lui interdisent de sortir. Mais les punitions ne suffisent pas à éteindre sa soif d’explorer. L’enfant grandit, il trouve de nouveaux stratagèmes pour s’échapper de sa prison dorée. Le jeune garçon sait réfléchir… Seulement quand son objectif est précis et qu’il reste concentré. S’il n’est pas souvent obstiné, les rares fois où il a ardemment désiré quelque chose le rendent plus persévérant que jamais… Et la liberté, c’est ce qu’il convoite plus que n’importe quoi en ce monde… Et rien ne peut le faire dévier de cette obstination. Pas même l’inquiétude de ses parents, ni leurs interdictions. Tôt ou tard, il trouvera un moyen pour s’envoler de ses propres ailes. En constatant ce fait, la mère soupirait, légèrement souriante néanmoins. Au fond, ne ressemble-t-il pas à son père…

Mais c’est là qu’intervient l’escapade de trop, où l’inquiétude atteint son apogée et devient à peine supportable. Le père se fâche, il est excédé des agissements de son fils, le sermonne plus que jamais, mais il se rend bien compte que l’enfant l’écoute à peine, qu’il a déjà les yeux tournés vers la ville, songeant à sa prochaine fuite. Alors, le père décide que c’en est trop. La surveillance qu’il donne à son fils ne suffit pas à Nox. Alors qu’à Aether, il sait que la sécurité du palais royal est bien plus supérieure qu’à celle de la cité du Sud… C’est pourquoi il annonce comme nouvelle punition : « Très bien. Si tu ne veux pas m’obéir ici, nous irons à la capitale. Il est temps pour toi de connaître tes cousins et de t’introduire à la Cour. » Belle ironie quand on sait qu’en réalité le père se fiche du Clan du Dragon… Et qu’il ne souhaite seulement pas que son enfant prenne son envol trop jeune.


x La Cour des Dragons


L’année de ses neuf ans, le prince Emrah quitte donc pour la première fois la Région Sud… Les protestations qu’il a manifestées à son père ne lui permirent pas de le faire changer d’avis. Avec un peu de regrets, il dit adieu à ses amis. Néanmoins, il ne peut nier que même si son cœur est un peu serré, il palpite aussi d’une toute nouvelle excitation. Qu’y a-t-il dans le palais royal ? A quoi ressemble Aether ? Comment est ma famille du côté de mon père ? Pendant le voyage, les interrogations fusent dans son esprit. Il se plait à imaginer des scènes et des images grandioses, des cousins, des oncles et des tantes aimants… Et en même temps, il s’émerveille devant les différents paysages qui défilent sous ses yeux durant son trajet jusqu’à la capitale. Il regrette seulement de ne pas s’attarder devant tel ou tel endroit… On le presse à arriver à Aether.  

La cité du Clan du Dragon émerveille le garçon. Il est impressionné par sa grandeur, mais aussi par la hauteur de ses murs, plus hauts encore que ceux de Nox… Accompagné de son père – et d’une étrange appréhension – il met pour la première fois les pieds au sein de la Cour du Roi. Il est intrigué par tous ces visages qui se tournent sur son passage. Aucun signe de vieillesse sur eux, leurs apparences sont toutes figées dans le temps et la beauté, tout comme son père. Mais en réalité, le prince a bien conscience que derrière la jeunesse de certains se cache la vieillesse de leurs âmes. Il l’a remarqué en parlant à plusieurs, que leurs langages sont parfois plus ou moins matures ou aigries… Mais surtout, il est impressionné par le nombre d’individus qui se pressent autour de lui pour lui souhaiter la bienvenue, et tout cela dans une organisation parfaite. Tous sont parés des plus beaux habits qu’il n’ait jamais vus et de bijoux. Il ne pensait pas que sa famille puisse en réalité être si grande… Et si l’accueil est chaleureux, Emrah se rend aussi compte d’un certain malaise. Parmi ces gens raffinés, il ne se sent pas à sa place. Lui n’a jamais vraiment appris les manières, du moins, pas aussi bien que l’aurait voulu sa mère… De plus, derrière les sourires de certains, il devine aussi quelques moqueries. Regardez notre cousin de la campagne… Est-il vraiment de sang royal ? Et même si la plupart restent bienveillants à son égard, le jeune prince ne peut s’empêcher de sentir l’animosité qui plane parfois dans l’air du palais. Le petit prince rougit aussi pour la première fois en voyant les concubines de son grand-père le Roi. Toutes plus belles les unes que les autres, possédant toutes des talents qui ferait rougir de jalousie toutes les jeunes filles ordinaires. Ces magnifiques dames veulent qu’il les appelle mères, même si le garçon s’y refuse. Sa seule mère demeure à Nox, et il n’en aurait jamais d’autre.

Après son accueil, on chérit aussi le garçon, comme n’importe quel autre descendant du Roi. Ses cousins lui trouvèrent même un surnom quand il se présenta. Emrah le prince du Sud, ainsi il fut baptisé aux yeux de la Cour. Mais à peine arrivé à sa nouvelle chambre, le jeune garçon regarde par sa fenêtre. Il voit les bâtiments de la capitale, tous si différents de cité de Nox, et se demande si les gens y sont aussi variés que ceux des terres du Sud…


x Derrière l’écran

Pseudo : Mimoon.
Age : 18 ans maintenant, ahahah… /pan/
Genre : Demoiselle c:
Comment es-tu arrivé par ici ? Bonne question. DCdelafondalaul
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Autre chose à ajouter ? Je vous aime fort, mes poulets ♥
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Yoite
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MessageSujet: Re: Prince Emrah ▬ Jeunesse et joie Prince Emrah ▬ Jeunesse et joie EmptyLun 8 Mai - 2:50

Petite auto validation des familles...
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